Jérusalem, le Mur et le tunnel sous le mur

Jeudi 3 octobre 2013 (suite)

Jérusalem - le mur des lamentations et le tunnel du mur occidental

Nous nous sommes ensuite dirigés tranquillement vers le mur des lamentations, où nous avons passé une heure environ à observer la foule. Nous sommes rentrés dans la partie réservée aux femmes, pour les voir prier, et c’est vraiment triste de penser qu’ils ratent leur cible, qu’ils sont ainsi empêtrés dans les lois qu’ils s’imposent au-delà de ce que Dieu commande, et qu’ils n’ont pas la lumière ni la vie, Jésus… Je me suis amusée malgré tout, une fois sortie de la partie réservée à la prière, à tenter de photographier des « papillotes » : pas facile de le faire incognito, mais j’en ai un ou deux quand même ! Un grand nombre de soldats étaient là rassemblés, pour prêter serment, en ce lieu très saint pour les juifs, car près de l’emplacement du lieu très saint du Temple, actuellement sous la mosquée d’Omar, sous contrôle musulman.

Houppe : Nombres 15:37-41 ; Luc 8:44
Papillote : Lévitiques 19:27
Phylactères : Deutéronome 6:4-8

l'accès à l'esplanade du mur des lamentations

ce juif orthodoxe là fermait pratiquement les yeux en marchant, histoire sans doute de ne pas être souillé par notre vue ...

le mur, côté femmes

une juive orthodoxe quittant le mur à reculons

Ma colombe, qui te tiens dans les fentes du rocher, dans les cachettes des lieux escarpés, montre-moi ton visage (Cantique des cantiques 2:14)

orthodoxe, mais à la page !

assortiment de papillottes ...

Nous nous sommes ensuite séparés en deux groupes pour visiter le tunnel au pied du mur occidental. Nous avons fait des bonds de 2 à 3000 ans en arrière ! Il y avait en particulier une pierre gigantesque de 13 m de long, pesant plus de 500 tonnes, soit … 200 éléphants ! Le guide nous a expliqué comment sa mise en place avait été effectuée, à l’aide de poulies et de rondins pour la faire glisser. Puis plus loin, nous avons visité la synagogue souterraine au pied du mur, et j’ai photographié depuis la salle réservée aux femmes la partie des hommes, à travers la fenêtre. Quelle tristesse de les voir ainsi englués, littéralement sous le voile … un peu plus loin, nous avons marché sur des pavés qui dataient du temps du Seigneur, dans ce qui était alors une ruelle avec des échoppes où acheter ce dont les voyageurs avaient besoin. Et nous sommes arrivés à la citerne de la forteresse Antonia, terme du périple souterrain. La sortie débouchant en plein quartier musulman, nous sommes raccompagnés en groupe jusqu’au point de départ par des soldats. Bon nombre d’entre nous souhaitent assister à la cérémonie avec les soldats au mur des lamentations, ils rentreront à pied à l’hôtel qui n’est pas très loin.